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Café décroissance “S’allier pour la Transition”

Le ROC-Vaud est heureux de vous inviter à son prochain Café décroissance, mardi 4 novembre à 19h, à Pôle Sud, Av. Jean-Jacques Mercier 3, Lausanne. Il aura pour titre :

S’allier pour la Transition !

Lors de ce Café consacré à la transition nous avons la chance d’accueillir le Collectif pour une transition citoyenne qui rassemble 16 organisations de la société civile oeuvrant partout en France à la construction d’une société écologique, sociale et humaine. Marc Favier, délégué général de la Coopérative de finance éthique (CFE) et coordinateur du Collectif, présentera l’expérience du Collectif créé en France en 2013 pour rendre plus visible les alternatives concrètes dans chaque domaine de la vie quotidienne mais aussi incarner la dimension systémique de ces changements.

Le Collectif réunit des organisations emblématiques d’une autre vision de la société et de l’économie: les Colibris de Pierre Rabhi, le think tank altermondialiste et citoyen Attac France, des coopératives et associations de l’économie sociale, solidaire et écologique (Energie Partagée, Enercoop, Biocoop, Terre de Liens, le mouvement des AMAP…), la banque éthique française NEF, le mouvement de justice climatique Alternatiba, et bien d’autres encore.

Fort de ces complémentarités et d’un ancrage territorial solide, le Collectif a organisé le 27 septembre dernier la Journée nationale de la Transition qui a mobilisé plus de 20 000 participants dans 80 départements français. Marc Favier présentera l’histoire du Collectif, ses objectifs, ses projets, son fonctionnement… Il répondra surtout à nos questions et réflexions à un moment où le besoin d’unir les forces du changement citoyen en Suisse romande est souvent évoqué.

La soirée est organisée par le ROC-VD dans le cadre de ses “cafés décroissance” en partenariat avec Pôle Sud, le Réseau romand des communs, les Journées des Alternatives urbaines, Ecoattitude, Alternatiba Léman, le Forum pour une nouvelle gouvernance mondiale et la Fondation Charles Léopold Mayer.

Informations pratiques

Le débat continue de manière informelle autour d’une soupe que le ROC-VD vous prépare. L’idée est que nous nous chargeons de cette soupe, et que vous apportiez, si vous le désirez, de quoi compléter cette soupe. Vous pourrez également acheter un verre au bar comme auparavant.

Au plaisir de vous retrouver nombreux et nombreuses! 

Partager le temps de travail profite à tout le monde

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

L’ATS nous informe d’une étude publiée à Genève par le Bureau international du travail (BIT) qui explique que

Le partage du travail en période de crise est un outil efficace. L’expérience de la récession de 2008-2009 dans les pays industrialisés a montré qu’il permet de préserver des emplois. L’étude de 310 pages montre que “si les politiques de partage du travail sont bien conçues et mises en oeuvre, le résultat peut être bénéfique pour tous”, ont expliqué ses auteurs Jon Messenger et Naj Ghosheh.«Les travailleurs peuvent conserver leur emploi, les entreprises peuvent surmonter la crise et se positionner pour le moment où la croissance repartira, tandis que la réduction du coût du chômage et de l’exclusion sociale profite aux pouvoirs publics et à la société dans son ensemble».

S’ensuit l’exemple de différents pays (Allemagne, Etats-Unis, Japon et Belgique) qui ont judicieusement entrepris ces mesures de partage du travail.

Avant tout, remercions le BIT de cette étude qui a le mérite de bien montrer que la réduction du temps de travail est quelque chose de profitable à toutes et tous. Dans nos sociétés en récession où le chômage est grandissant et le plein emploi est désormais un mythe, la plupart des observateurs conviennent qu’il s’agit de trouver d’autres modèles pour organiser le travail. Les idéologies du “travailler plus pour gagner plus” qui aiguillent encore nos sociétés provoquent autant d’aberrations que de maladies: pas étonnant puisque la pénibilité au travail ne cesse d’augmenter. Pourtant, l’ère du “perdre sa vie à la gagner” est récente, il semble que durant les âges nos ancêtres s’y sont plutôt écartés dès qu’ils le pouvaient. Comme le montre bien le penseur de la décroissance Paul Ariès, c’est l’avènement de l’économie de marché qui a provoqué cet inversion du cycle marchand, passant d’une acquisition de marchandises qui nous étaient utiles à une production basée sur l’accumulation et l’accélération.

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