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Marché Gratuit et soirée sur le partage

Marché_Gratuit_ROC-PoleSUD

Le ROC Vaud est heureux de vous inviter à son Marché Gratuit (cf. affiche ci-dessus) le mardi 7 avril 2015 à Pôle Sud.

En effet, à la place de notre traditionnel Café Décroissance mensuel, nous vous invitons à une soirée spéciale sur le thème du partage.

Cette fois-ci, il n’y aura pas de long discours mais une introduction à quelques initiatives régionales de partage suivie d’un marché gratuit.

Programme de la soirée :

19h: Présentations des initiatives locales

Collectif Entropia (Nyon)
– Systèmes d’échanges locaux (SEL de Lausanne)
– Association Viv(r)e la gratuité (Vevey)
Autocollant Pumpipumpe – Suisse Romande

20h: Marché gratuit autour d’une soupe canadienne.

Venez avec ce dont vous n’avez plus besoin, ou les mains vides, partez avec ce qui vous sera utile. Au marché gratuit, il n’y a pas d’échange d’argent, ni même de troc. On donne et reçoit sans obligation de réciprocité. Il ne s’agit pas d’un débarras. A la fin de la soirée, chacun récupère ses objets qui n’ont pas trouvé preneur.

Pendant cette soirée, nous partagerons comme d’habitude une soupe. L’idée est que nous nous chargeons de cette soupe, et que vous apportiez, si vous le désirez, de quoi la compléter. Vous pouvez également acheter un verre au bar.

La soirée est organisée par le Réseau Objection de Croissance – Vaud (ROC-VD) en partenariat avec Pôle Sud, centre socioculturel de l’Union Syndicale Vaudoise.

Au plaisir de vous retrouver nombreux et nombreuses!

 

Café décroissance “S’allier pour la Transition”

Le ROC-Vaud est heureux de vous inviter à son prochain Café décroissance, mardi 4 novembre à 19h, à Pôle Sud, Av. Jean-Jacques Mercier 3, Lausanne. Il aura pour titre :

S’allier pour la Transition !

Lors de ce Café consacré à la transition nous avons la chance d’accueillir le Collectif pour une transition citoyenne qui rassemble 16 organisations de la société civile oeuvrant partout en France à la construction d’une société écologique, sociale et humaine. Marc Favier, délégué général de la Coopérative de finance éthique (CFE) et coordinateur du Collectif, présentera l’expérience du Collectif créé en France en 2013 pour rendre plus visible les alternatives concrètes dans chaque domaine de la vie quotidienne mais aussi incarner la dimension systémique de ces changements.

Le Collectif réunit des organisations emblématiques d’une autre vision de la société et de l’économie: les Colibris de Pierre Rabhi, le think tank altermondialiste et citoyen Attac France, des coopératives et associations de l’économie sociale, solidaire et écologique (Energie Partagée, Enercoop, Biocoop, Terre de Liens, le mouvement des AMAP…), la banque éthique française NEF, le mouvement de justice climatique Alternatiba, et bien d’autres encore.

Fort de ces complémentarités et d’un ancrage territorial solide, le Collectif a organisé le 27 septembre dernier la Journée nationale de la Transition qui a mobilisé plus de 20 000 participants dans 80 départements français. Marc Favier présentera l’histoire du Collectif, ses objectifs, ses projets, son fonctionnement… Il répondra surtout à nos questions et réflexions à un moment où le besoin d’unir les forces du changement citoyen en Suisse romande est souvent évoqué.

La soirée est organisée par le ROC-VD dans le cadre de ses “cafés décroissance” en partenariat avec Pôle Sud, le Réseau romand des communs, les Journées des Alternatives urbaines, Ecoattitude, Alternatiba Léman, le Forum pour une nouvelle gouvernance mondiale et la Fondation Charles Léopold Mayer.

Informations pratiques

Le débat continue de manière informelle autour d’une soupe que le ROC-VD vous prépare. L’idée est que nous nous chargeons de cette soupe, et que vous apportiez, si vous le désirez, de quoi compléter cette soupe. Vous pourrez également acheter un verre au bar comme auparavant.

Au plaisir de vous retrouver nombreux et nombreuses! 

Café décroissance sur Ecopop avec Anne-Catherine Menétrey-Savary

Le ROC-Vaud est heureux de vous inviter à son prochain Café décroissance…

« Trop d’humains ou trop d’égoïstes ? Ecopop en débat »

qui aura lieu le mardi 7 octobre 2014 à 19h, à Pôle Sud.

Invitée : Anne-Catherine Menétrey-Savary.

Présentation :

Le 30 novembre prochain les ciotyen-ne-s suisses devront se prononcer sur l’initiative “Halte à la surpopulation – Pour la préservation des ressources naturelles”, lancée par Ecopop, du nom de l’association “Ecologie et population”. Cette initiative s’inscrit clairement dans le prolongement de celle xénophobe de l’UDC contre «l’immigration de masse» visant à imposer des contingents, tout en allant plus loin puisqu’elle veut limiter à 0,2% par an la croissance de la population résidente.

http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=8935

http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=8935

Si les initiant-e-s prétendent s’attaquer aux effets néfastes de la croissance (mitage du territoire, infrastructures de transport insuffisantes, logements inabordables, ressources énergétiques non renouvelables, etc.) ils font en fait porter le chapeau à l’immigration et à la surpopulation des pays en développement. Ce réflexe néomalthusien n’est malheureusement pas récent dans l’histoire de l’écologie politique.

On peut en effet parler de tradition néomalthusienne au vu des écrits sortis durant les 50 dernières années : ceux de Paul Ehrlich, en 1968, proposant des stérilisations forcées pour éviter l’apocalypse pour l’an 2’000 ; ceux de Garrett Hardin en 1974, plaidant pour le contrôle des naissances et une suspension de l’aide alimentaire aux pays pauvres car la survie de l’occident l’exigerait ; l’appel pour une réduction importante de la population, dans les années 1980, de la part des membres du mouvement de la deep ecology (Dave Foreman appelle à ne pas apporter d’aide en Ethiopie durant la famine pour “laisser la nature retrouver un équilibre”). Plus récemment enfin, en 2009, à l’aube du Sommet de Copenhague, le think thank Optimum Population Trust défendait une étude démontrant qu’il valait mieux économiquement investir dans le planning familial que dans les énergies renouvelables pour baisser le CO2.

Mais pour la plupart des décroissants, ce sont bien les modes de production et de consommation qui aggravent le dérèglement climatique. Pour aborder ces questions, et montrer que l’équation d’Ecopop selon laquelle si l’on était moins nombreux on respecterait davantage la nature ne tient pas, nous aurons la chance d’accueillir pour un Café décroissance, Anne-Catherine Menétrey-Savary, ancienne membre du Parti ouvrier et populaire (POP), ancienne conseillère nationale et actuelle membre des Verts.

Entrée libre.

Informations pratiques

Quoi ? Le débat se continue de manière informelle autour d’une soupe que le ROC-VD vous prépare. L’idée est que nous nous chargeons de cette soupe, et que vous apportiez, si vous le désirez, de quoi compléter cette soupe. Vous pourrez également acheter un verre au bar comme auparavant.

Organisation : Réseau Objection de Croissance – Vaud (ROC-VD) en collaboration avec Pôle Sud

Où ? : Pôle-Sud, Avenue Jean-Jacques Mercier 3, 1003 Lausanne (Métro M1-M2, arrêt Flon)

Au plaisir de vous retrouver nombreux et nombreuses!

Moins de biens, plus de liens

Un des slogans de la décroissance est “Moins de biens, plus de liens“.

Ce slogan signifie que ce qui compte dans la vie, ce n’est pas d’accumuler le plus possible de biens matériels mais d’avoir des liens sociaux.

CostardOr, “notre” société de consommation est basée sur l’individualisme. Pour vendre un maximum d’objets, il faut que chacun ait son propre objet.

Chacun a son propre aspirateur, son propre four à raclette, sa propre voiture, son propre costard…

Mais ce n’est pas l’avis des objecteurs de croissance.

A la place d’une économie de consommation (et donc aussi de productivisme) nous sommes favorable à une économie de fonctionnalité.

Une économie dans laquelle on échange des droits d’usage sur des objets plutôt que les objets eux-mêmes.

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Partager le temps de travail profite à tout le monde

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

L’ATS nous informe d’une étude publiée à Genève par le Bureau international du travail (BIT) qui explique que

Le partage du travail en période de crise est un outil efficace. L’expérience de la récession de 2008-2009 dans les pays industrialisés a montré qu’il permet de préserver des emplois. L’étude de 310 pages montre que “si les politiques de partage du travail sont bien conçues et mises en oeuvre, le résultat peut être bénéfique pour tous”, ont expliqué ses auteurs Jon Messenger et Naj Ghosheh.«Les travailleurs peuvent conserver leur emploi, les entreprises peuvent surmonter la crise et se positionner pour le moment où la croissance repartira, tandis que la réduction du coût du chômage et de l’exclusion sociale profite aux pouvoirs publics et à la société dans son ensemble».

S’ensuit l’exemple de différents pays (Allemagne, Etats-Unis, Japon et Belgique) qui ont judicieusement entrepris ces mesures de partage du travail.

Avant tout, remercions le BIT de cette étude qui a le mérite de bien montrer que la réduction du temps de travail est quelque chose de profitable à toutes et tous. Dans nos sociétés en récession où le chômage est grandissant et le plein emploi est désormais un mythe, la plupart des observateurs conviennent qu’il s’agit de trouver d’autres modèles pour organiser le travail. Les idéologies du “travailler plus pour gagner plus” qui aiguillent encore nos sociétés provoquent autant d’aberrations que de maladies: pas étonnant puisque la pénibilité au travail ne cesse d’augmenter. Pourtant, l’ère du “perdre sa vie à la gagner” est récente, il semble que durant les âges nos ancêtres s’y sont plutôt écartés dès qu’ils le pouvaient. Comme le montre bien le penseur de la décroissance Paul Ariès, c’est l’avènement de l’économie de marché qui a provoqué cet inversion du cycle marchand, passant d’une acquisition de marchandises qui nous étaient utiles à une production basée sur l’accumulation et l’accélération.

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