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Préparation d’une caravane à vélo pour aller à Leipzig

Appel à tous les ROCs, groupes de décroissance, cyclistes ou autres

Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’une caravane à vélo décroissante partira à la mi-août de Suisse pour se rendre à la conférence internationale sur la décroissance, qui aura lieu du 2 au 6 Septembre 2014 à Leipzig. Avec la devise le chemin est le but, notre itinéraire s’orientera sur des rencontres avec des projets/collectifs intéressants, afin d’échanger des idées et faire des rencontres tout au long du chemin.

La caravane partira de Genève et passera par Lausanne, Fribourg, Berne et Bâle, puis continuera ensuite en direction de Leipzig. Au total, il s’agit d’une distance d’environ 1250 km, qui sera parcourue en 2 à 3 semaines, selon le rythme et les pauses découvertes.

Si vous êtes intéressés à participer ou à nous soutenir, que ce soit de manière directe dans le comité d’organisation ou de manière indirecte en donnant des conseils, nous vous invitons donc à vous joindre à nous lors de la prochaine réunion de préparation bilingue franco-germanophone qui aura lieu le 25 février à 19:30 h au Café du Belvédère à Fribourg.

Merci de nous annoncer votre présence ou intérêt par mail et n’hésitez pas à diffuser cet appel.

Markus de Décroissance Bern (che.kusi@bluemail.ch) et Mirjam du ROC Vaud (mirj.buehler@gmail.com)

Café décroissance à Lausanne mardi 11 février

Projection et débat :

« La biologie de synthèse et l’homme augmenté »

Détails et invités :
Projection du film « La révolte des chimpanzés du futur» de Camille Ludd (2013) 11 min,
suivie d’un débat avec
Pièces et Main d’œuvre, atelier d’enquête critique à Grenoble (France)
Suivie d’une soupe canadienne

Rendez plus convivial la soupe avec un petit plus de votre cuisine!

“Pièces et Main d’Oeuvre, atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble, agit depuis l’automne 2000 de diverses manières : enquêtes, manifestations, réunions, livres, tracts, affiches, brochures, interventions médiatiques et sur Internet, etc. 

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Café décroissance à Fribourg le jeudi 28 novembre: Du pouvoir d’achat au pouvoir de vivre

Avec

Mirko Locatelli
rédacteur de Moins !, journal romand d’écologie politique

Marc Vonlanthen
physicien et objecteur de croissance

Le monde va vite. Production, consommation et innovation voient leur rythme
augmenter, afin que les Bourses et les Produits Intérieurs Bruts puissent afficher le signe
«plus». Le monde va vite, toujours plus vite, mais ne se soucie guère d’où il va. Les
inégalités sociales, les catastrophes écologiques, les expressions du mal-être individuel
s’accroissent également, accompagnées tantôt d’un sentiment d’impuissance, tantôt de
discours creux qui se gardent bien de remettre en question le système.
Mais aux marges de l’autoroute du progrès, de nouveaux sentiers se dessinent. On y
marche plus lentement, sans laisser personne derrière. On se dirige vers d’autres
horizons, où l’économie sert l’humain et non l’inverse. L’objection de croissance balise de
nouveaux chemins qui se tracent au fur et à mesure qu’on les parcourt. À partir de ces
marges, en respectant le cadre offert par la nature, une multitude de possibles ne
demandent qu’à éclore.

Début 20h, Café de l’Ancienne Gare, entrée libre.

 

www.achetezmoins.ch

Moins de biens, plus de liens

Un des slogans de la décroissance est “Moins de biens, plus de liens“.

Ce slogan signifie que ce qui compte dans la vie, ce n’est pas d’accumuler le plus possible de biens matériels mais d’avoir des liens sociaux.

CostardOr, “notre” société de consommation est basée sur l’individualisme. Pour vendre un maximum d’objets, il faut que chacun ait son propre objet.

Chacun a son propre aspirateur, son propre four à raclette, sa propre voiture, son propre costard…

Mais ce n’est pas l’avis des objecteurs de croissance.

A la place d’une économie de consommation (et donc aussi de productivisme) nous sommes favorable à une économie de fonctionnalité.

Une économie dans laquelle on échange des droits d’usage sur des objets plutôt que les objets eux-mêmes.

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Partager le temps de travail profite à tout le monde

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

Affiche créee par http://www.bizimugi.eu/

L’ATS nous informe d’une étude publiée à Genève par le Bureau international du travail (BIT) qui explique que

Le partage du travail en période de crise est un outil efficace. L’expérience de la récession de 2008-2009 dans les pays industrialisés a montré qu’il permet de préserver des emplois. L’étude de 310 pages montre que “si les politiques de partage du travail sont bien conçues et mises en oeuvre, le résultat peut être bénéfique pour tous”, ont expliqué ses auteurs Jon Messenger et Naj Ghosheh.«Les travailleurs peuvent conserver leur emploi, les entreprises peuvent surmonter la crise et se positionner pour le moment où la croissance repartira, tandis que la réduction du coût du chômage et de l’exclusion sociale profite aux pouvoirs publics et à la société dans son ensemble».

S’ensuit l’exemple de différents pays (Allemagne, Etats-Unis, Japon et Belgique) qui ont judicieusement entrepris ces mesures de partage du travail.

Avant tout, remercions le BIT de cette étude qui a le mérite de bien montrer que la réduction du temps de travail est quelque chose de profitable à toutes et tous. Dans nos sociétés en récession où le chômage est grandissant et le plein emploi est désormais un mythe, la plupart des observateurs conviennent qu’il s’agit de trouver d’autres modèles pour organiser le travail. Les idéologies du “travailler plus pour gagner plus” qui aiguillent encore nos sociétés provoquent autant d’aberrations que de maladies: pas étonnant puisque la pénibilité au travail ne cesse d’augmenter. Pourtant, l’ère du “perdre sa vie à la gagner” est récente, il semble que durant les âges nos ancêtres s’y sont plutôt écartés dès qu’ils le pouvaient. Comme le montre bien le penseur de la décroissance Paul Ariès, c’est l’avènement de l’économie de marché qui a provoqué cet inversion du cycle marchand, passant d’une acquisition de marchandises qui nous étaient utiles à une production basée sur l’accumulation et l’accélération.

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Il faut être fou pour croire à une croissance infinie dans un monde fini

décroissance tagCelui qui croit qu’une croissance exponentielle peut continuer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste.”

— Kenneth E. Boulding,

La croissance n’est pas la solution, mais le problème !

C’est sur ce constat qu’est né le Réseau Objection de Croissance.

En suisse, il s’est défini un manifeste dans lequel il expose sa vision du monde.